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Rapport ATMO 2022: la qualité de l'air est globalement meilleure en 2022
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La qualité de l’air en Occitanie est globalement meilleure en 2022 qu’elle ne l’était avant la crise sanitaire selon l'ATMO Occitanie, l’observatoire régional de la qualité de l’air dans la région.
Le Collectif qui s’était basé sur les données d’Atmo-Occitanie pour critiquer la ZFE toulousaine et demander sa suspension attendait avec impatience les données 2022 pour savoir si notre analyse de la situation était bonne. A savoir le NO2 dégagé sur la ville n’est pas rédhibitoire pour interdire les véhicules anciens.
Nous rappelons que la ZFE toulousaine est mise en place pour lutter contre le dioxyde d’azote.
Le rapport indique que le dioxyde d'azote est en forte baisse : -24 % en air ambiant par rapport à 2017-2019 et -23% à proximité du trafic routier.
En 2022, à Toulouse à proximité du trafic routier, la moyenne annuelle de NO2 est de 35 µg/m3 soit en dessous de la valeur limite de 40 µg/m3 .
Comme l’année dernière c’est la station « Toulouse-périphérique» qui enregistre le seul dépassement de la valeur limite avec 51 µg/m3 (même valeur que l’année dernière). Paradoxalement ce capteur est sur une partie du périphérique qui n’est pas concerné par la ZFE (sur le périphérique au niveau de la route de Narbonne).
En revanche, forte hausse des concentrations de particules fines PM10 par rapport à 2021 entre +17% (en air ambiant) et 19% (près des routes). Hausse également des particules en suspension, +14% en air ambiant et +7% à proximité du trafic routier.
Au total notre département aura enregistré 14 journées en épisode de pollution (8 pour les PM10 et 6 pour l’ozone) mais aucune pour les NO2.
Plus le temps passe, plus les voitures anciennes disparaissent « naturellement » et moins il y aura de NO2 dégagé à cause de celles-ci. Toutefois comme rien n’est fait pour limiter le trafic automobile sur la métropole et que l’on incite les gens à acheter des voitures neuves il y aura de facto une augmentation des particules fines.
Le Collectif pour la suspension de la ZFE maintient que s’attaquer aujourd’hui à la circulation des véhicules anciens alors qu’il n’y a pas d’augmentation significative de la pollution est une aberration qui va à l’encontre de la réalité sociale de notre ville. A quand un vrai plan de la mobilité pour notre région avec des transports en commun gratuits et un maillage efficace ?